Croyance ou foi.
Marc 2/5 : « Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Jésus, voyant leur foi !!! La question que nous pourrions nous poser est de savoir : « À quel moment Jésus a vu que ces hommes avaient la foi ? ». Vous me répondrez peut-être : « Mais Jésus sait tout ! ». C’est vrai que Jésus sait tout, mais ici il y a une grande vérité à recevoir : La parole de Dieu fait une distinction entre croyance et foi. La croyance s’entend, la foi se voit. Si demain votre voisin vient vous informer que sous le chêne de votre jardin, il y a un trésor de plusieurs milliers d’euros, vous pourriez le croire sur parole et même aller le raconter à tous vos proches. Mais est-ce que cela ferait de vous un homme riche pour autant ? Non ! Pour être riche, il vous faut le croire et ensuite prendre une pelle et creuser jusqu’à trouver le trésor. Voici ce que l’Apôtre Jacques en son temps disait : « Mes frère, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? … Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ? … Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2/14 à 26). Ce fut lorsque Jésus vit ces hommes découvrir le toit de la maison, qu’il vit leur foi. La foi véritable est toujours suivie d’acte concret. Si nous prenions le temps de lire le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, nous nous rendrons rapidement compte que leur foi a produit des œuvres : Abel offrit, Abraham partit et offrit son fils, Isaac bénit, Moïse refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon etc… Tous ont manifesté une foi véritable. Ils ne se sont pas contentés d’une simple croyance. Leurs croyances furent accompagnées d’actes concrets ; c’est ce que la Bible appelle « la foi ». Dire que Jésus est le Seigneur et ne pas le laisser régner sur notre vie, n’est pas de la foi. Dire que Jésus revient bientôt et vivre comme si nous étions installés ici-bas pour toujours, n’est pas de la foi. Dire que la Bible est la Parole de Dieu et ne la lire que très rarement, n’est pas de la foi. Confesser les vertus de la prière et ne prier qu’occasionnellement, n’est pas de la foi. En notre siècle où on attache plus d’importance à l’apparence de la piété qu’à ce qui en fait la force (2 Timothée 3/5), veillons à ne pas nous laisser entraîner par un mal qui fait rage aujourd’hui au sein d’un christianisme confessant, mais si peu obéissant.
« Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11/ 6).