Quelle joie pour les disciples d’emmener Jésus avec eux dans la barque ! Mais pouvaient-ils
prévoir que ce court voyage qui séparait les deux rives ne s’effectuerait pas sans encombre ?
Alors que Jésus s’est endormi, après la fatigue de la journée, la tempête se déclenche
soudainement ; elle est permise par le divin pédagogue qui voulait montrer à ses disciples ce
que cela signifie que d’avoir confiance en Lui.
Que ce soit sur le lac de Galilée ou dans nos cœurs, le principe est le même. Quand les
turbulences nous agitent, quand les épreuves fondent sur notre vie, il y a pour nous une
ressource dont l’efficacité a été des milliers de fois démontrée : c’est celle de notre
confiance en Jésus-Christ crucifié, ressuscité et glorifié.
Il y a certainement des tempêtes que Dieu permet pour nous faire marquer un temps
d’arrêt, et nous faire comprendre ce qu’il est pour nous. Alors, comme c’est rassurant
d’avoir Jésus « dans sa barque » ! Pendant la tourmente, il dort, la tête sur un coussin. Quel
contraste avec les disciples ! La sérénité opposée à la panique !
C’est là le cœur même de l’enseignement dont Jésus veut marquer notre cœur.
Mon frère, ma sœur, souvenez-vous que rien ne peut sombrer, lorsqu’il est là.
Un vieux chant disait : « Il n’a pas dit que tu coulerais, il n’a pas dit que tu sombrerais, il a
dit : Allons sur l’autre bord ! »