JÉSUS APPELLE LAZARE (Jean10/1-5)

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JÉSUS APPELLE LAZARE (Jean10/1-5)

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y
monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des
brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui
lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il
marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront
point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des
étrangers. »

Voici un extrait d'un des discours de Jésus, celui où il se présente comme « Le Bon Berger ». En
effet, il dira que ses brebis connaissent sa voix et ne suivront pas un étranger. Sous ce langage
imagé, Jésus nous dit que ses brebis sont les personnes qui entendent sa voix et qui sortent pour le
suivre. Et la Bible nous fournit une illustration parfaite de cette parabole, l'histoire de la résurrection
de Lazare. Lui qui était pourtant l’ami de Jésus, tomba un jour malade et mourut. Lorsque Jésus
l’apprit, il se rendit au tombeau de Lazare et, bien que cela faisait quatre jours qu'il était dans le
tombeau, il demanda à ce que l'on ôte la pierre :
« Cela dit, Jésus cria d'une voix forte : Lazare, sors de là ! Et voici que le mort sortit du
tombeau : il avait les pieds et les mains entourés de bandes de lin, le visage recouvert d'un linge.
Jésus dit à ceux qui étaient là : Déliez-le de ces bandes et laissez-le aller ! » (Jean 11/43-44)

Quelques points à relever :
 Premièrement, remarquons que Jésus appelle Lazare par son nom, de la même manière que
le bon berger appelle ses brebis par leurs noms. Il ne dit pas « mort, sors de là ! », Non ! Ce
n'est pas un appel vague et impersonnel. Il s'agit au contraire d'un appel précis, d'un appel
qui a une autorité. Jésus connaît chacun des siens par son nom propre. Il connaît ses brebis
de toute éternité, car le nom de chacune d’elle est inscrit dans son cœur depuis la fondation
du monde (Apocalypse 17/8). Jésus nous connaissait alors que nous ne le connaissions pas.
Nous ne sommes pas des étrangers pour lui. Non, nous sommes ses précieuses brebis qu'il
appelle à le suivre encore aujourd'hui.

 Deuxièmement, Lazare entend la voix de Jésus et sort, tout comme les brebis avec le bon
berger. Entendre une voix n'a, à priori, rien d'extraordinaire pour la plupart des gens, sauf
pour ceux atteints de difficultés d'audition. Ici, vous remarquerez qu’il s’agit de quelqu'un
qui a plus que des problèmes d'audition, nous parlons d’un mort, Lazare, qui est dans le
tombeau depuis quatre jours. Vous direz peut-être que c'est là une différence avec l'appel des

brebis, car celles-ci sont vivantes. C’est vrai ! Mais la Bible nous dit qu’avant que Dieu ne
nous appelle à lui, nous étions morts spirituellement à cause de nos péchés (Éphésiens 2/1).
Tout comme Lazare était mort physiquement, tous ceux qui vivent sans Dieu sont morts
spirituellement dans leurs péchés. Et le miracle que Dieu opère en nous, c’est que par la
prédication de l’évangile et l’œuvre du Saint-Esprit en nous, ces « morts » que nous étions,
voilà que nous sommes amenés à entendre la voix de Jésus le bon berger, pour être ensuite
capable de répondre à son appel. Et tout comme les brebis sont sortis à la voix du bon
berger, Lazare est sorti à la voix de Jésus, car comme il le dit :
« Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront et personne ne pourra les arracher de ma main. » (Jean 10/26-27).
Quand le berger appelle, il donne la vie pour répondre à son appel.

 Dernière remarque. Le bon berger fait sortir les brebis. Et pour Lazare, c’est ce que fit
Jésus : Il lui ordonna de sortir. Les brebis doivent sortir pour se séparer des autres brebis, de
celles qui n'appartiennent pas au bon berger. Lazare a dû sortir du tombeau, des ténèbres et
de la mort. Il y a une séparation, une mise à part contenue dans l'appel de Dieu. C’est un
appel à la séparation d'avec le monde et sa mentalité, un appel à la consécration. Les brebis
ne suivent que le bon berger et aucun autre. C’est un appel à la sanctification.

Qui répondra à cet appel aujourd'hui ?