2 Chroniques 26/1, 5.
« Tout le peuple de Juda prit Ozias, âgé de seize ans, et l’établit roi à la place de son père Amatsia. Il s’appliqua à rechercher Dieu du vivant de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu ; et tant qu’il rechercha l’Éternel, Dieu lui donna du succès. » Nous avons ici, un extrait de la vie du roi Ozias, vie que nous trouvons dans 2 Chroniques 26. Ce roi est quelqu’un, qui dans la Bible, a laissé un souvenir mitigé ; le souvenir de quelqu’un qui a bien commencé, mais qui a mal fini, de quelqu’un qui a fait les choses à moitié. Voici comment son action est résumé dans le second livre des rois, où il est nommé Azaria : qu’Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, en tout point comme l’avait fait son père Amatsia. Toutefois, les hauts lieux ne disparurent pas ; le peuple offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux. 2 Rois 15/3-4 De plus, il ne faut pas oublier la fois où son orgueil le poussa à prendre la place de prêtre, acte qui lui valut d’être frappé de la lèpre par Dieu. En résumé un roi capable du meilleur comme du pire. Mais comment expliquer une telle ambivalence, une telle inconstance chez Ozias ? Nous avons un élément de réponse dans notre premier texte. En effet il nous est dit que Ozias s’appliqua à rechercher Dieu durant le vivant de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu. Ce Zacharie, à ne pas confondre avec le prophète du livre portant le même nom, était un homme connaissant Dieu et ayant une intelligence des choses spirituelles. Et de son vivant, il semble avoir eu une influence des plus positive sur Ozias. Ozias s’est bien comporté tant qu’il y avait quelqu’un à ses côtés, mais une fois seul, il est parti dans une autre direction. En y réfléchissant, je me pose une question : « au fond qui suivait-il ? Zacharie ou le Dieu de Zacharie ? » J’ai bien l’impression que durant une partie de sa vie, c’était plus Zacharie que Dieu qu’il suivait. Et cela m’interpelle ! Nous aussi, nous pouvons nous poser la question : Qui suivons-nous ? Quelle est mon attitude lorsque le regard et l’influence des hommes n’est plus là ? Le relâchement ou la fidélité ? Plaise à Dieu, qu’en comptant sur Lui chaque jour, nous demeurions fidèles en toutes circonstances.