Etre prêt
Luc 21/34 à 36 : « Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » Méditer ou parler du retour de Jésus ou de la fin des temps est toujours délicat. Car il est possible de faire peur à celles et ceux à qui nous nous adressons, voir même de faire douter de notre salut en Christ. Lorsque Jésus enseigne, il n’agit jamais sur nos peurs ; le diable oui ! Mais notre Dieu est le Dieu de la paix et de l’assurance. Tout l’art de la prédication est d’apporter de véritables convictions à ceux qui sont nés de nouveau mais ne pas donner de faux espoir à ceux qui ne le sont pas. Vous me direz peut-être : « La Bible ne cesse de nous dire qu’il faut être prêt pour l’enlèvement de l’Eglise qui viendra comme un voleur dans la nuit. » A cela je répondrai oui ! C’est vrai ! Mais l’Apôtre Paul a dit aussi : « Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. …. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ; vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres » 1Thessaloniciens 5/2 à 5 Tout le discours de Christ sur la fin des temps est un message d’amour pour ses disciples, un message où il avertit du danger. Et quel est-il ? Notre propre cœur : « prenez garde à vous- même » La vie chrétienne est une histoire de cœur, et le retour de Jésus pour nous qui sommes sauvés est une histoire de cœur. Nos cœurs soupirent avec ardeur, nous désirons le rencontrer plus que tout, il est l’époux que nous attendons avec ferveur. Et tout le danger de cette fin des temps est de détourner nos cœurs de ce jour béni entre tous. Et Jésus nous invite à prier pour que rien ne vienne le remplacer dans nos cœurs au point de déchoir de notre fermeté. Jésus sait combien nous sommes faibles, Il sait combien nos cœurs sont vite accaparés par tant d’autres choses. Alors veillons et examinons-nous dès aujourd’hui. Nos cœurs soupirent-ils comme au premier jour dans l’attente de sa venue ? Ou d’une manière imperceptible, inconsciente, nos cœurs sont déjà gagnés par tellement d’autres choses ? Les heures passées à des futilités sont-elles plus nombreuses que le temps passé aux pieds du Seigneur et dans sa parole ? Où en est notre cœur ?
« Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » Marc 13/35 à 3.