Actes 2/41-42 : « Ceux qui acceptèrent sa Parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le
nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans
l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et
dans les prières ».
Hébreux 10/25 : « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de
quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez
s’approcher le jour ».
Si le passereau y trouve une maison et l’hirondelle un nid, à combien plus forte raison, vous
et moi croyants, avons besoin d’établir notre refuge dans la maison de Dieu. C’est avec
raison que le Psalmiste a pu dire : « Que tes demeures sont aimables, Eternel des armées,
mon âme soupire et languit après les parvis de l’Eternel… heureux ceux qui habitent ta
maison… » Psaume 84/1-5
Pourrais-je prétendre pouvoir me passer de la maison de Dieu ? N’est-ce pas par elle que j’ai
goûté à la splendeur de l’évangile ? N’est-ce pas en son sein que, dès les premiers jours de
ma vie nouvelle, j’ai été nourri, éduqué et corrigé par l’enseignement de la Parole de Dieu ?
N’est-ce pas en collaboration avec les frères et sœurs que Dieu me donne les possibilités
d’action et de témoignage ?
À l’exemple des saints d’autrefois, je ne peux concevoir ma vie chrétienne autrement que
dans la communion fraternelle. Se tenir à l’écart, c’est s’exposer au danger de devenir la
proie du malin !
« Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, il s’irrite contre tout ce qui est sage. Ce
n’est pas à l’intelligence que l’insensé prend plaisir, c’est à la manifestation de ses
pensées ». Proverbes 18/1-2
Comment pourrais-je vivre la vie chrétienne en étant isolé de mes semblables ? Par la grâce
de Dieu, le jour où je suis né à la foi, Dieu m’a introduit dans cette famille spirituelle qu’est
l’ÉGLISE. Ma foi chrétienne serait une impossibilité sans l’église. En tant que chrétien, j’ai des
frères et des sœurs ; jamais la Parole de Dieu ne m’a permis de supposer que je puisse être
« en Christ » et ne pas être « dans l’église ».
C’est pour moi un glorieux privilège et une impérieuse nécessité que de demeurer dans la
maison de Dieu jusqu’à la fin de mes jours, car c’est ainsi que le bonheur et la grâce
m’accompagneront, tous les jours de ma vie !